Revue de presse du 10 octobre 2014#
Intro#
C'est une revue de presse un peu atypique que nous publions cette semaine. En effet, très peu de technique mais à la place beaucoup de contenu que l'on pourrait qualifier de... Bon en vrai je ne trouve pas le mot qui serait le plus adapté. Je vous laisse donc le soin de vous faire votre propre avis avec notamment une visite guidée du festival Gamerz, une petite astuce pour les geo-james bond ou encore une belle promotion de notre métier par l'Université du Kentucky. Allé bonne lecture et bon WE :)
Sorties de la semaine#
GeoServer 2.6#
Suite au CodeSprint qui a eu lieu lors du FOSS4G en septembre, GeoServer passe en version 2.6. De nombreuses améliorations sont au menu : une meilleure intégration du SDI MapFish ou encore des nouveaux symboles linéaires et le tout en français. Pour voir la liste complète des nouveautés, c'est par la. Allez mettre à jour votre version.
OpenStreetMap#
IndoorOSM#
On le sait, les fourmis cartographes d'OpenStreetMap souhaitent toujours plus de détails. Certains d'entre nous ce sont déjà attaqués à la représentation de l'intérieur des bâtiments avec les différentes pièces et les étages. Le projet IndoorOSM permet de représenter simplement les données OSM mises en formes. Je vous laisse regarder l'exemple sur le Château de Chenonceaux. N'oubliez pas de vous rendre dans les escaliers !
Représentation Cartographique#
DJ Top'O aux platines#
En ce moment se déroule à Aix-en-Provence le festival Gamerz (jusqu'au 12 Octobre très exactement), dédié aux arts multimédia. Ce festival explore les relations que nous lions avec le monde du numérique, notre environnement sonore et musical, l'image animée ou non.
Jeudi dernier, j'y étais pour un vernissage au musée Vasarely (un des pères de l'art optique), bâtiment dont le plan d'évacuation révèle une architecture en nid d'abeilles (avis aux cartographes indoor OSM ). Le lieu, rétro-futuriste, se prête bien à ce type d'évènements.
Au rez-de-chaussée, j'ai déambulé au milieu d'oeuvres, pour certaines, hallucinatoires, dont vous trouverez des présentations sur le site de Libération.
Je me dirigeai alors vers la pièce du fond, interpellé par un intense fonds sonore fait de grésillements, de craquements aléatoires. Au mur étaient projetées de façon monumentale deux platines de disques en rotation.
Curieux, je lus la description de l'œuvre, que je vous livre ici, et qui vous permettra de mieux saisir le lien entre cette expérience et la revue de presse hebdo.
Ceci peut donc être considéré comme une sonification de la topographie où notre planète se retrouve traversée latitudinalement par un diamant qui en révèle les sommets et les pentes les plus escarpées. Les deux disques, eux, représentent les deux hémisphères terrestres, et leur rotation renvoie à celle de la Terre elle-même.
Le lien qui peut être établi entre la cartographie et le son est rarement exploré. Nous voyons que le matériel utilisé pour cette œuvre est assez simple, pour une idée lumineuse, il faut l'avouer. Courez-y vite, si vous n'habitez pas trop loin d'Aix.
Un reportage signé Mathieu Rajerison
Divers#
Réveillez l'agent secret qui est en vous#
Avec un peu d'ingéniosité, il est assez simple aujourd'hui de se créer son propre "GPS Tracker". En effet, une arduino, un module GPS et un module GPRS sont tout ce dont vous avez besoin. Bon bien évidemment ce n'est pas aussi simple et un petit coup de main pour l'assemblage serait le bienvenue ! Pour cela je vous laisse consulter la vidéo ci-dessous et suivre en détail la recette sur le site cooking hacks :
Quand les GPS nous font perdre le sens de l'orientation#
Ce n'est pas la première fois que nous parlons dans nos colonnes de l'influence des nouvelles technologies sur nos capacités et notre environnement. Fait intéressant, certaines technologies censées améliorer notre quotidien ont à long terme l'effet inverse. C'est le cas notamment du GPS, objet devenu incontournable lors de nos déplacements. Mais, l'utilisation de celui-ci et surtout la diminution de la charge cognitive qu'il entraine conduisent à terme à perdre certaines de nos capacités de localisation. Le chiffre estimé de cette perte est tout de même conséquent car une étude montre que les utilisateurs de GPS subissent une perte de mémorisation de leur parcours de l’ordre de 20% par rapport à ceux qui n’utilisent pas le GPS.
Ce constat n'est à mon sens pas surprenant, car en déléguant cette charge cognitive nous réduisons d'autant la capacité à devoir mémoriser les informations importantes de localisation. En soi est-ce important ? Non, pas pour moi en tout cas. Les ordinateurs ont remplacé les livres et les cahiers, modifiant ainsi nos manières de travailler. Apprendre par coeur est-ce une nécessité alors que nous avons à porté de clic (internet) une base de connaissance si grande que personne ne serait à même de l'entrevoir dans son ensemble... Bien évidemment ces nouvelles technologies ont un effet de rupture (disruptif) sur notre quotidien, il sera intéressant de voir à long terme les changements qui se sont opérés !
Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter l'article paru sur le site Internet Actu.
Le GPS du cerveau#
Restons dans la même thématique avec cette fois l'annonce du nouveau prix Nobel de médecine qui récompense cette année les chercheurs John O’Keefe, May-Britt Moser et Edvard Moser pour leurs travaux sur la manière dont le cerveau réalise des cartes topographiques ou plus précisément sur les cellules qui entrent en jeu dans notre capacité à se localiser. Ce sont ces cellules qui vont être mobilisées lorsque nous cherchons à prendre le plus court chemin pour aller d'un point A à un point B ou encore à savoir où nous sommes situés.
Félicitations aux trois chercheurs pour cette nomination qui montre que la localisation ce n'est pas que de la technologie !
La cartographie is a serious business#
Do you know why ? Cette pub de l'Université du Kentucky, que je trouve très sympa répond à la question... Une bonne manière de faire la promo de nos métiers.
En bref#
- Le compte Instagram de Mapbox, des cartes assez sympas !
- Un tapis pour Noël ?
- Nous vous avions déjà parlé de ce super livre "R et Espace" réalisé par le collectif ElementR. Sachez que cet ouvrage est maintenant disponible chez Framasoft.
- L'OpenData c'est bon, mangez-en.
- Après la librairie, le bouquin : The Book of OpenLayers 3 est sorti.
Commentaires
Une version minimale de la syntaxe markdown est acceptée pour la mise en forme des commentaires.
Propulsé par Isso.
Ce contenu est sous licence Creative Commons BY-NC-SA 4.0 International