Revue de presse du 10 juillet 2020#
Intro#
Petite revue de presse cette quinzaine. Non pas qu'il n'y ait pas beaucoup de nouveautés ou de belles choses à commenter mais la période estivale a entamé la disponibilité de l'équipe. En résumé, c'est une #GeoRDP individuelle ! Qu'importe, nous n'avons aucune obligation de taille ni de résultat, alors autant publier pour les travailleurs juillettistes !
Sinon, petite nouveauté sur le site : l'arrivée des flux RSS ! Toujours utile pour celles et ceux qui utilisent des agrégateurs de flux pour leur veille. Pour l'anecdote, vu que cela n'existait pas dans l'écosystème de MkDocs, l'outil utilisé pour notre site, j'ai pris le temps de créer un plugin dédié pour générer automatiquement des flux RSS à partir de l'historique Git :
Bon été à tout le monde !
Client#
Osmapy, un éditeur OSM en Python#
Pour éditer les données OpenStreetMap, on pense d'abord à l'éditeur en ligne iD (ou Potlatch pour les vieux de la vieille) et côté clients lourds à JOSM et Merkaator, respectivement en Java et en C++.
Si vous travaillez en Python et surtout recherchez un éditeur bureautique plus léger qui s'installe et met à jour dans un environnement virtuel, voici Osmapy.
Avec un simple pip install osmapy
(qui tire quand même près de 200 Mo de dépendances), on peut lancer l'éditeur avec un simple osmapy
et on obtient une interface minimaliste mais fonctionnelle et efficace. Voici ce que ça a donné pour moi (Windows 10, Python 3.8 64 bits) :
Open Data#
Les données LandSat désormais accessibles en pur cloud avec du serverless#
Signe des temps, les données Landsat sont désormais utilisables directement dans le nuage... même si ce mot est rarement bon signe en ce qui concerne l'imagerie satellitaire . Cela permet d'abord de s'éviter le téléchargement des images qui peut représenter jusqu'à 80% du temps de travail d'après l'éditeur. Mais le service se propose d'aller au-delà de cette question de bande passante :
- sélection interactive et facilitée des données sur lesquelles travailler (zones, couches, bandes...)
- préparation de la donnée déportée sur les serveurs
- exécution des calculs sur des serveurs qui sont proches de ceux hébergeant la donnée
- accès et usage facilités aux données historiques
- visualisation des données en temps réel
Bref de quoi sauver du HDD et du CPU/GPU en plus de la bande passante ! Notons que les données sont déjà largement disponibles chez les grands fournisseurs de cloud (Amazon et Google entre autres) et qu'elles resteront accessibles dans les moyens "traditionnels".
Geo-event#
16ème conférence internationale de gvSIG#
A l'instar de nombreux événements cette année, la conférence internationale du logiciel SIG libre se tiendra en ligne du 4 au 6 novembre prochains sur le thème de "Nouvelles réalités, nouvelles solutions". L'appel à contributions est dès à présent ouvert.
Pour en savoir plus, consulter le billet d'annonce en anglais ou en espagnol.
Divers#
Où va le logiciel libre SIG ?#
Alvaro Anguix Alfaro, directeur de l'association de gvSIG (l'équivalent de la fondation QGIS), donne son sa vision de la direction que suit l'écosystème de la géomatique open source pour le magazine TwinGEO (en anglais). Dans l'article, il commence par indiquer que le destin du logiciel SIG est le même, qu'importe la licence d'utilisation. En convenant qu'il lui est difficile d'être exhaustif, il développe ensuite sa vision sur 2 axes, que je résume ici :
- technologique : avec l'informatisation des processus de gestion qui continue et s'accélère, le SIG (à l'instar d'autre systèmes "métiers") tend à devenir de plus en plus une composante comme une autre d'un système informatique, pas forcément plus spécifique qu'une autre et donc de moins en moins isolée. A ce jeu, l'interopérabilité inhérente des logiciels ouverts est un atout.
- industriel (écosystème) : il se concentre sur la critique d'un marché qui a longtemps subi les tentatives de monopole en rappelaltn que c'est d'ailleurs AutoDesk qui a financé l'OSGeo après avoir perdu la bataille de la domination du marché contre Esri. Ces tendances sont encore à l'oeuvre aujourd'hui et d'après lui, il convient à chacun d'éviter que la concentration ne rende cette science de la connaissance trop captive. Il termine sur le mantra : "le futur n'est pas un chemin que l'on suit, mais un chemin que l'on bâtit".
Voici le magazine en libre accès avec également la vision d'Esri et de Supermap (le géant Chinois) :
Commentaires
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